La stevia et le jardin
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Nous vous présentons ci-dessous des articles forts intéressants parus dans La Gazette des Jardins
N° 42 - Stévia et les Géants
Stevia rebaudiana (Asteraceae) est une plante vivace, d’origine tropicale (Paraguay), proche de nos Asters. Dans sa famille, elle est la seule à avoir un pouvoir extraordinaire, connu depuis longtemps (1918) par les Européens et depuis toujours par les populations locales : elle peut remplacer avantageusement le sucre…
Son pouvoir sucrant est très fort, 300 fois le sucre, sans les inconvénients. Elle n’est pas toxique, mais, au contraire, excellente pour la santé, ceci est prouvé par de nombreuses études récentes, un grand usage dans certains pays modernes (Japon, USA, Allemagne) et depuis toujours au Paraguay. Elle peut être utilisée directement, à l’état naturel. Il suffit de réduire en poudre sa feuille séchée.
C’est une plante facile à cultiver, ne demandant pas les engrais nécessaires à la canne à sucre (graminée exigeante), ou à la betterave. Elle s’accommode de sols pauvres (essais à Haïti en zones arides et cultures importantes au Brésil, Paraguay et en Chine). On tente actuellement de la cultiver dans le sud de l’Espagne, où elle semble tout à fait pouvoir s’implanter. Elle demande de la chaleur et des arrosages modérés.
Mais, elle peut aussi être élevée comme nos plantes annuelles, fragiles au froid, et produire, dans la saison estivale, une bonne quantité de feuilles. Elle se conserve l’hiver comme un géranium, sans difficultés.
Mais où trouver cette plante étonnante ?
Elle est très rare, volontairement ! Il n’y aurait, en France, qu’un seul établissement agréé (par qui ? La stévia est une plante sauvage au Paraguay !) ; un seul horticulteur en Belgique, mais qui déclare sur son site Internet, n’avoir plus de plantes disponibles ; quelques-uns en Allemagne, dont un en Bavière, qui n’a que quelques dizaines de plantes...
En Amérique du Sud, la Stevia est le sucre des diabétiques. Quand on mâche la feuille, on est étonné de l’intensité de son goût sucré. Mais la plante n’a pas de valeur nutritive, donc excellente pour les personnes en excès de poids.
Au Japon, aujourd’hui, cette plante est utilisée à la place du sucre et des édulcorants dans 50 % des usages (elle y est même utilisée dans le Coca Cola) ! Certains pays ont compris son intérêt : les Etats-Unis en importent de plus en plus de Chine et du Brésil, nos voisins, l’Allemagne et la Suisse, la connaissent dans la plupart des pharmacies et magasins de diététique.
Et en France, c’est pour quand ?
Le principal obstacle semble être les fabricants d’édulcorants de synthèse industriels, notamment l’aspartame américain, produit contesté pour la santé. En fait, le développement d’un produit dépend de considérations très éloignées de l’intérêt du consommateur et de sa santé. Nous le vivons avec les OGM aussi. Actuellement aux Etats-Unis et en France, la stévia est interdite comme édulcorant mais autorisée comme complément alimentaire .
La plante pourrait être cultivée si les horticulteurs voulaient s’y intéresser. Elle ne peut pas être interdite, n’étant aucunement dangereuse, bien au contraire.
On peut trouver dans certains magasins spécialisés, un édulcorant naturel de stévia, au prix double du concurrent de synthèse américain. Mais, si l’on traverse les Alpes ou le Rhin, on la trouve à un prix très concurrentiel !
Claudius
N° 43 - La Stevia, une plante à problèmes…
La plante vivace tropicale Stevia rebaudiana est d’actualité. C’est une plante sucrante étonnante, qui conviendrait bien à tous les diabétiques et à tous les candidats à la minceur. Elle remplace complètement le sucre et a, en plus, des vertus thérapeutiques. Il faut, pour en profiter pleinement, utiliser les feuilles séchées ou la poudre verte issue de sa pulvérisation, et non l’extrait sous forme de poudre blanche ou l’extrait liquide plus raffinés. On absorbe alors, avec le pouvoir sucrant, de la vitamine C, B1 et B3, du calcium et de nombreux autres éléments intéressants.
Elle peut et doit être utilisée directement à l’état naturel.
La stévia est beaucoup plus économique que la saccharine. Et c’est là qu’elle dérange trop de groupes industriels, trop d’industries pharmaceutiques, trop d’intérêts financiers ! Vous vous rendez compte, il serait possible de produire du “sucre” dans les pauvres pays tropicaux, sans utiliser d’usines de transformation, sans engrais (la canne à sucre et la betterave en exigent beaucoup), avec des circuits commerciaux nouveaux… Aujourd’hui le Monde consomme 62 000 tonnes d’édulcorant chimique, l’Europe 10 000 tonnes. En Europe, cela utiliserait 26 000 ha, dans les terres pauvres du Sud essentiellement, et pourrait prendre un peu de la place laissée par la régression du tabac (quoique les sols utilisés ne soient pas exactement les mêmes).
Il a été prouvé que l’Aspartam est dangereux pour la santé, le Japon l’a interdit notamment. Mais les industriels européens sont, pour le moment, protégés par les Commissaires de l’Union Européenne qui ont jugé que cette plante est nouvelle et demande donc beaucoup d’études pour être agréée comme remplaçant le sucre. Or, tout le monde sait que le sucre est un “poison blanc”, indispensable, certes, mais cause de nombreux troubles et maladies. Alors, maintenant essayons la stévia ! Les Japonais connaissent bien cette plante, les enfants adorent les bonbons, le coca, les pâtisseries, qui ne provoquent pas de caries. Beaucoup d’Américains commencent s’y intéresser suite à la parution de deux livres sur ce sujet (un a été brûlé par un commando… à notre époque !). De nombreux pays se préparent à produire et à répondre à la demande des consommateurs informés, dont vous allez être. Le Brésil produit déjà des centaines d’hectares, essentiellement pour les Américains, le Japon s’approvisionne en Chine notamment, le Liban et Israël installent des cultures, probablement beaucoup d’autres pays se préparent, heureusement…
L’union européenne a financé des études complémentaires : l’Université Hohenheim, à Stuttgart en Allemagne a reçu plus d’un million d’euros pour étudier la culture de la Stevia au sud de l’Espagne et la mise au point d’une faucheuse moissonneuse. Or, il est probable que le climat ne soit pas celui des tropiques et sûrement que la main d’œuvre sera plus chère qu’à Asunción ! En attendant, les résultats de ces études peuvent demander un temps indéterminé… Le Professeur Geuns, en Belgique, qui a présenté un dossier complet, a été renvoyé à ses études, forcément insuffisantes. Il est maintenant assez découragé et mériterait un soutien. La culture de la plante en Europe est assez délicate, et je vous indiquerai quelques informations prochainement : où la trouver ? Où trouver des semences ?
Claudius
N° 44 - STEVIA, OÙ ES TU ?
Plante vivace, Stévia rebaudiana, originaire du Paraguay,décrite en espagnol, par le botaniste Bertoni en 1926, qui ,à cette époque relate l’usage qu’en font les populations locales, qui l’utilisent comme produit sucrant, naturellement.
Cette plante a aussi des propriétés thérapeutiques prouvées et serait d’un grand secours pour les diabétiques, les personnes voulant maigrir, pour éviter les caries (études nombreuses au Japon,et plus récemment du Dr Geuns,Université de Louvain en Belgique.(consultez l’ excellent article de S. Binhas dans la revue »Pour nos Jardins, no 207 de juin 2002)
La Stévia, s’opposant à des intérêts économiques et industriels n’est pas bien vue de l’administration européenne qui a rejeté la demande d’agrément pour usage alimentaire en 2000 demandée par ce professeur Geuns. Il faut aussi remarquer que nos chercheurs français du Cirad ou de l’INRA ont des programmes de recherches en cours sur la Canne à sucre notamment,et qu’une Université belge, seule aura des difficultés.
Les « découvreurs »,qui ont essayé de commercialiser la Stévia ont mal débuté :ils ont vendu, en pastilles ou en solution dans l’alcool le stévioside contenu dans la plante, car c’est la formule la plus pratique à l’usage.
Plusieurs importants horticulteurs français et belge , une jardinerie importante angevine, après un investissement important en cultures et en marketing ont cessé, car ils insistaient sur le pouvoir sucrant reconnu…
Dans notre pays,l’industrie sucrière et pharmaceutique est puissante : »le sucre est toujours trois fois plus cher en Europe que dans le reste du monde et les sucriers conservent un marché intérieur géographiquement très découpé : on n’a jamais mangé de sucre italien en France, ni même de sucre bavarois dans la Ruhr ! »analyse un spécialiste du secteur
La commission européenne ne souhaite pas que cette plante soit connue et prenne une place importante comme cela s’est produit au Japon (40 % du sucre remplacé par la Stévia), aux Etats Unis, au Canada ,en Israël,en Corée etc.
Donc cette loi a été promulguée :
Document 300DO196 du 22 février 2000, relative au refus d’autorisation de mise sur le marché de « Stévia rebaudiana Bertoni :plantes et feuilles séchées » en tant que nouvel aliment ou ingrédient alimentaire conformément au règlement(CE) n 258/97 du Parlement européen
Conclusion : Stévia rebaudiana Bertoni ,plantes et feuilles séchées ,est un nouvel aliment au sens du règlement(CE) no 258/97 et comme il n’a pas été démontré que le produit est conforme aux critères définis à l’article 3, paragraphe 1,du règlement,il ne sera pas mis sur le marché communautaire.
Donc , a arrêté la présente décision :
« Stévia rebaudiana Bertoni : plantes et feuilles séchées » ne peut être mis sur le marché communautaire en tant qu’aliment ou ingrédient alimentaire.
En fait ,c’est l’usage alimentaire qui est visé !et ce texte prête à confusion !
Alors,achetez cette plante, qui garnit bien les talus, et à une floraison blanche automnale intéressante !
En France, très peu de producteurs se sont intéressés à cette Stévia,qui a pourtant un grand succès en Suisse et hors d’Europe. Mais ça va changer !
Aujourd’hui 3 Mousquetaires Producteurs (et plus j’espère) ont la Stévia en stock, en godet commercialisables :
*Bruno Tisserand et Béatrice Fosselin, 30500 Potelières ,Tel 04 66 24 82 82, e mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Ils expédient en 48 h franco 3 plantes de Stévia en godet contre un chèque de 29 euros ttc
*Le monde des fougères, olivier Essavin 06330 Roquefort les pins Tel 04 93 77 63 38 qui expédie pour 50 euros minimum Stévia et autres plantes de sa production
*Aromatiques tropicales Mr et Mme Latour 46340 Degagnac Tel 05 65 41 55 81
Cette plante peut se cultiver facilement en pot, mieux en plein air dans le sud de la France.
Un sol neutre lui convient, léger ou sableux, bien drainé.
Ce qu’elle redoute le plus, c’est l’humidité stagnante,et surtout pas trop d’arrosages.
Elle est à cultiver comme un Basilic, Géranium,Sauge…
A l’automne ,après la floraison,elle est caduque et va hiverner sans arrosages, ou peu et est à redémarrer au printemps avec de petits arrosages.
La multiplication est à faire par boutures de tiges,de racines ou par semis de graines.
La plante étant rare(actuellement), les graines sont chères et ne sont pas garanties fraîches, pour assurer une levée sure. La bonne saison des semailles est le début du printemps, à chaud, et d’ici là, vous aurez de bonnes adresses de semences de stévia…
Dans la prochaine Gazette, vous deviendrez « accro » de cette plante,avec des recettes. Tout le monde n’aime pas son goût sucré,un peu caramélisé. Les meilleurs amateurs sont ceux qui boivent du thé ou des infusions, et les amateurs de pâtisseries. Dans le café, elle change un peu le goût, qui ne plait pas toujours…Mais ceux qui aiment ne peuvent plus s’en passer !
Les prix sont encore trop élevés, mais c’est normal, étant distribué par une seule société/Guyapi 55 rue Traversière 75012 Paris, au prix de 9 euros la boite de 50g
Source : http://www.gazettedesjardins.com/
Et pour vous faire plaisir et découvrir notre stevia, vous pouvez vous rendre sur notre espace boutique :